2. Ballade des Sorcières
Oh, je suis sortie de la ville
Pour découvrir la mandragore
j’ai vu, j’ai ouï dans ma vigile
Ce que les bien-pensants ignorent
Au sommet d’un mont désolé
À minuit j’entendit fort bien
Résonnant dans l’obscurité
Le sombre appel d’un cor païen
J’ai vu un feu incandescent
Des épées brillantes d’éclats
Et j’ai vue, de l’oeil qui pressent
Le Grand Cornu, roi des sabbats
J’ai bu le vin, rompu le pain
Puis l’ai mangé au nom des Dieux
En cercle on se lia les mains
Et fêta par rires et par jeux
Les bourgeois s’en moquaient pas mal
Alors qu’ils ronflaient dans leur pieu
Loin des routes, sous les étoiles
Gambillaient des sorciers joyeux
La ronde retourna encor
Jusqu’à l’occlusion du portail
Séparant la terre qui dort
Du Royaume des Loreley
Oh, j’ai vu et j’ai visité
Le monde enchanté des mystères
Que je sois louée ou blâmée
Pour moi, cela n’importe guère
Car je suis sortie de la ville
J’ai trouvé la sauge et la rose
Et j’ai ouï les notes subtiles
Fi de ces bien-pensants qui n’osent!
3. Sortilège du Convent
Ô Dieux du ciel, de la terre et la mer aussi
Nous jetons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
À la libre musique qui souffle la nuit
Nous jetons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
La chouette hulule sur un arbre pourri
Le chat noir parcourt la sombre forêt sans bruit
La grenouille s’abrite sous le rocher gris
Nous jetons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
À la lune qui règle les marées et luit
Nous chantons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
Au Dieu Cornu qui attend, caché sous le buis
Nous chantons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
Par la jarretière qui au genou se lie
Par baguette, chaudron et forces de magie
Que se réalisent les choses en notre esprit
Nous chantons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
Le sort résonne au loin comme sur l’eau les plis
Le sort, comme les faons et les chênes grandit
Il s’étend comme la flamme d’un incendie
Nous chantons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
Nous chantons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
Nous chantons notre sort, et qu’il en soit ainsi!
IL EN EST AINSI!
IV Des consécrations
1. Consécration du vin
Comme l'athamé est masculin
la coupe est féminine.
Conjointement ils deviennent une seule vérité.
2. Consécration des gâteaux
Ô Reine très secrète,
bénis cette nourriture en nos corps;
prodigue la santé, la richesse, la force, la joie et la paix,
et la réalisation de l'amour qui est parfait bonheur.
3. Consécration de l’athamé
Je te conjure,
ô athamé,
par les noms d'Abrahach, Abrach et Abracadabra,
afin que tu serves de force dans tous mes travaux magicques
et de défense contre mes ennemis visibles et invisibles.
Je te conjure encore par le saint nom d'Aradia
et le saint nom de Cernunnos.
Je te conjure,
ô athamé,
afin que tu me protèges contre toute adversité,
ainsi viens-moi en aide maintenant.
Je te conjure,
ô athamé d'airain,
par le puissant Dieu et la bonne Déesse,
par les cieux, les étoiles et les esprits qui président sur eux.
Reçois une vertu telle
que tu accomplisses mes désirs en toutes choses où je t'utilise,
par le pouvoir d'Aradia et de Cernunnos.
4. Consécration des outils magiques
Aradia et Cernunnos,
daignez bénir et consacrer ce pentacle
(bollène, calice, baguette, encensoir, martinet, cordons, etc.).
Qu'il acquière par vous les vertus requises
pour tout acte d'amour et de beauté.
Aradia et Cernunnos,
bénissez cet outil préparé en votre honneur.
[pour le martinet et les cordons, ajouter] « ...afin qu'il serve à bon usage et pour votre gloire. »
V. Du rituel de clôture
Oyez,
seigneurs de la Tour de l'Est,
seigneurs de l'Air.
Je vous remercie d'avoir assisté à nos rituels,
et alors que vous retournez dans vos beaux et doux royaumes,
je vous dit salut et adieu!
Oyez,
seigneurs de la Tour du Sud,
seigneurs du Feu.
Je vous remercie d'avoir assisté à nos rituels,
et alors que vous retournez dans vos beaux et doux royaumes,
je vous dit salut et adieu!
Oyez,
seigneurs de la Tour de l'Ouest,
seigneurs de l'Eau,
seigneurs de la mort et de l'initiation.
Je vous remercie d'avoir assisté à nos rituels,
et alors que vous retournez dans vos beaux et doux royaumes,
je vous dit salut et adieu!
Oyez,
seigneurs de la Tour du Nord,
seigneurs de la Terre,
gardiens du portail boréal.
Ô puissant Dieu,
ô bonne Déesse,
je vous remercie d'avoir assisté à nos rituels,
et alors que vous retournez dans vos beaux et doux royaumes,
je vous dit salut et adieu!
VI. Des Sabbats
1. Samhain
Redoutable Seigneur des ombres,
Dieu de Vie et Donneur de Vie,
Dont la connaissance est connaissance de la mort,
Ouvre grand, je t’en prie,
Le portail que tous doivent franchir.
Que les chers disparus
Reviennent en cette nuit
Pour se réjouir à nos côtés.
Ô toi, le Consolateur,
Le Lénifiant et le Pacificateur,
Quand le temps viendra,
Et il viendra,
Nous entrerons en ton Royaume sans pleur et sans peur,
Car nous savons que reposés et revigorés avec les nôtres
Nous renaîtrons encore
Par ta grâce, et celle de la Grande Mère.
Fait que ce soit au même lieu
Et à la même époque que nos êtres chers
Afin que nous nous rencontrions,
Sachions et nous rappelions,
Et que nous aimions de nouveau.
Descend, nous t’en prions, sur ton prêtre et serviteur.
Voyez, l’Ouest est Amenti, le Royaume de la Mort, où plusieurs de nos êtres chers sont allés se reposer et se régénérer. En cette nuit nous communions avec eux, et alors que notre Demoiselle les accueille au portail occidental, je vous invite, frères et soeurs dans l’Art, à invoquer l’image des bien-aimés en vos cœurs et esprits. Ainsi notre accueil saura-t-il les rejoindre.
Ce mystère cache un autre mystère. Car le lieu de repos entre les vies est aussi Ker-Arianrod, le Château de la Roue Argentée, suspendu au dais des étoiles qui tournent au-delà du vent nordique. Là règne Arianrod, la Dame Blanche, dont le nom signifie : « roue argentée ». C’est vers ce but que nous invitons nos êtres chers. Que la Demoiselle les guide en se dirigeant de façon sinistrogyre vers le centre. En effet, la spirale de Ker-Arianrod conduit vers la nuit et le repos, et poursuit une voie inverse à la route du soleil.
Ceux qui t’accompagnent sont bienvenus à notre festival. Qu’ils nous côtoient dans la paix. Et toi, Demoiselle, reviens sur le sentier spiralé afin de rejoindre tes frères et soeurs. Procède de façon dextrogyre, vers l’extérieur de Ker-Arianrod, car la route solaire est la voie de la renaissance .
2. La Nativité
Que les hommes tirent à la courte –paille.
Tu es le Roi-Houx, Dieu de l’année décroissante. Demoiselle, apporte sa couronne!
Tu es le Roi-Chêne, Dieu de l’année croissante. Demoiselle, apporte sa couronne!
— Mon frère et moi avons été couronnés et sommes prêt à rivaliser. Mais où est le Notre-Seigneur le Soleil?
— Notre-Seigneur le Soleil est mort!
Reviens, oh reviens!
Dieu-Soleil, Dieu de Lumière,
Reviens!
Tes ennemis se sont enfuis,
Tu n’as plus d’ennemis.
Ô adorable protecteur,
Reviens, reviens!
Reviens auprès de ta sœur,
De ton épouse qui t’aime.
Ne t’écartes pas de nous.
Ô mon frère, mon compagnon,
Reviens, reviens!
Quand tu te caches
Mes yeux te cherchent
Mes pieds battent la terre pour te trouver!
Les Dieux et les hommes
Prient ensemble pour toi
Dieu-Soleil, Dieu de Lumière,
Reviens!
Reviens auprès de ta sœur,
De ton épouse qui t’aime.
Reviens! Reviens! Reviens!
Reine de la Lune, Reine du Soleil
Reine des Cieux, Reine des Etoiles
Reine des Eaux, Reine de la Terre
Donne-nous l’Enfant promis!
C’est la Grande Mère qui Lui donne naissance
C’est le Seigneur de la Vie qui renaît
Pleurs et ténèbres seront dissipés à l’aube,
Lorsqu’il se lèvera.
Soleil doré des collines et montagnes
Illumine la terre, illumine le monde
Illumine les mers, illumine les rivières
Que les peines disparaissent,
Joie sur le monde!
Bénie soit la Grande Déesse
Sans commencement ni fin
Immortelle et éternelle
Io Évo Hé! Bénie soit-elle!
Io Évo Hé! Bénie soit-elle!
Io Évo Hé! Bénie soit-elle!
Alors que le Dieu Soleil est au nadir de sa puissance et de sa majesté, l’année descendante est révolue, et le règne du Roi-Houx prend fin. Le Soleil renaît et l’année croissante commence.
Le Roi-Chêne doit sacrifier son frère et régner sur la terre jusqu’au zénith de l’été, lorsque son frère renaîtra.
L’esprit du Roi-Houx nous a quitté, et repose à Ker-Arianrod, le Château de la Roue Argentée. Il y demeurera jusqu’au jour où la rotation de l’année ramènera la saison de son règne. Puisque l’esprit nous a quitté, que celui d’entre-nous qui l’a représenté soit libéré de sa tâche.
3. La Chandeleur
Redoutable Seigneur de la Mort et la Résurrection,
Maître de la Vie et Donneur de vie,
Seigneur à l’intérieur de nous-même,
Dont le nom est Mystère des mystères,
Conforte nos coeurs .
Que ta Lumière se cristallise en notre sang,
Assurant notre résurrection.
Car il n’est partie de nous qui ne soit divine
Descend, nous t’en prions, sur ton prêtre et serviteur.
Bénis sois-tu.
Voyez la Déesse triforme,
Celle qui est toujours Triple
Demoiselle, Mère et Matrone,
Quoique toujours Une.
Car sans printemps, point d’été;
Sans été, point d’hiver;
Sans hiver, point de nouveau printemps.
Ainsi nous bannissons l’hiver;
Ainsi nous accueillons le printemps,
Disons adieu à la mort,
Et saluons les vivants.
Ainsi nous bannissons l’hiver;
Ainsi nous accueillons le printemps
4. Ostara
Nous allumons aujourd’hui ce feu
En présence des Dieux
Sans malice, sans jalousie, sans envie
Sans craindre rien sous le Soleil
Hormis les Dieux Très-Hauts.
Nous t’invoquons, ô Lumière de vie.
Sois pour nous une brillante flamme
Sois une étoile scintillant sur nos têtes
Sois un clair sentier sous nos pas.
Embrase-toi en nos coeurs
Flamme d’amour pour le prochain,
Pour nos adversaires, nos amis, nos parents,
Pour tous les hommes sur la vaste terre,
Du plus petit vivant
Jusqu’au Nom le plus Haut,
Ô gracieux fils de Korridwann,
Ô Soleil, armes-toi pour conquérir les Ténèbres!
5. Beltaine
— Le Feu de Bel est éteint, et le Roi-Chêne est mort. Il a embrassé la Grande Mère et il a succombé à son amour. Il en est ainsi d’année en année depuis le commencement des temps. Comme meurt le Dieu de l’année montante, tout meurt avec lui. Les champs sont déserts, les arbres fruitiers sont dépouillés, et la Grande Mère est stérile. Que ferons nous pour que le Roi-Chêne revienne?
— Rallumons le feu de Bélénos!
— Ainsi soit fait. Que chacun prenne une chandelle et s’alimente au feu de Bélénos. Reviens-nous, Roi-Chêne, afin que la terre retrouve sa fertilité.
Je suis le cerf aux andouillers septuples
Je suis la crue des rivières sur la plaine
Je suis le vent qui réchauffe l’eau profonde
Je suis les larmes brillantes du soleil
Je suis le faucon sur la falaise
Je suis la blancheur du muguet
Je suis le Dieu qui enflamme les esprits
Garde silence sur notre Art
Car les curés y verraient quelque péché
Mais cette nuit nous irons dans la forêt
Et nous appellerons l’été!
Nos bouches ramèneront une bonne nouvelle
Pour les femmes, les troupeaux et les céréales.
Aujourd’hui le Soleil surgit du midi
Accompagné du Chêne, du Frêne, de l’Aubépine!
Gardien de cette demeure, veille sur elle dans l’année qui vient, jusqu’à ce que le feu de Bélénos s’éteigne et se rallume de nouveau. Béni cette maison et soit béni par elle. Que tout ceux qui vivent ici et tous leurs invités prospèrent sous ce toit. Ainsi soit fait!
6. La Saint-Jean
Que les hommes tirent à la courte –paille.
Tu es le Roi-Chêne, Dieu de l’année croissante.
Demoiselle, apporte sa couronne!
Tu es le Roi-Houx, Dieu de l’année décroissante. Demoiselle, apporte sa couronne!
Alors que le Dieu Soleil est au zénith de sa puissance et de sa majesté, l’année croissante est révolue, et le règne du Roi-Chêne prend fin.
Alors que le Dieu Soleil est au zénith de sa splendeur, le Roi-Houx doit sacrifier son frère et régner sur la terre jusqu’au nadir de l’hiver, lorsque son frère renaîtra.
Dansez, ô ma Dame, sur la tomb’ du Roi-Chêne,
Pour la moitié de l’an, il dort en vous sans peines .
Dansez, ô ma Dame, comme naît le Roi-Houx,
Il a tué son jumeau pour nous sauver du joug.
Dansez, ô ma Dame, à la gloir’ du Soleil,
Ses rayons donne aux champs, des fleurs couleur de miel.
Dansez, ô ma Dame, avec votre athamé,
Appelez le soleil, qu’il bénisse vos prés.
Dansez, ô ma Dame , en rond la Roue d’argent,
Car le Roi-Chêne dort, il guérit lentement.
Dansez, ô ma Dame, au règne du Roi-Houx,
Car son frère bientôt, reviendra parmis-nous.
Dansez, ô ma Dame, sous la lune vermeille,
Par votre triple nom si doux à nos oreilles.
Dansez, ô ma Dame , sur la terre qui s’élance,
Car la naissance est mort, et la mort est naissance.
Dansez, ô ma Dame, au zénith du soleil
Car malgré sa splendeur, il meurt, il s’ensommeille.
Dansez, ô ma Dame, aux cycles de l’années
À ses fluctuations, vous devez vous plier.
Dansez, ô ma Dame!
Dansez, ô ma Dame!
Dansez, ô ma Dame!
L’esprit du Roi-Chêne nous a quitté, et repose à Ker-Arianrod, le Château de la Roue Argentée. Il y demeurera jusqu’au jour où la rotation de l’année ramènera la saison de son règne. Puisque l’esprit nous a quitté, que celui d’entre-nous qui l’a représenté soit libéré de sa tâche. Que les feux de la Saint-Jean brillent à nouveau!
Puissance des Cieux, Pouvoir du Soleil, nous t’invoquons sous tes Noms anciens : Michaël, Bélénos, Arthur, Lugus. Reviens en ton domaine comme autrefois. Soulève ta brillante javeline et protège-nous. Dissipe les forces des ténèbres. Donne-nous des forêts luxuriantes, des champs verdoyants, des vergers en fleurs et des blés mûrs. Conduis-nous sur ta colline d’observation et montre-nous la voie vers le doux royaume des Dieux.
De la javeline au chaudron, de la lance au Graal, de l’esprit à la chair, de l’homme à la femme, du Soleil à la Lune.
Le Soleil, Seigneur de la Vie, se lève avec force dans le signe de l’eau de Vie. Ainsi, danse devant le Chaudron de Korridwann, la Déesse, et sois béni au contact de cette eau consacrée.
7. Lunassa
Notre puissance Mère à tous, ô toi, source de toute fécondité, donne nous des fruits, des grains, des troupeaux et une progéniture afin de nous fortifier. Par la rose de ton amour, veuille descendre sur ta prêtresse et servante.
Formez un cercle, ô enfants de la récolte!
— Voyez, le Roi-Houx est mort, Lui qui est aussi le Roi-Maïs. Il a embrassé la Grande Mère et il a succombé à son amour. Il en est ainsi d’année en année depuis le commencement des temps. Comme meurt le Dieu de l’année descendante, tout meurt avec lui, et ce qui sommeille au sein de la terre pourrait dormir à jamais. Que ferons-nous pour que le Roi-Houx revienne?
— Donnez-nous le pain de vie à manger, et la renaissance succèdera au sommeil.
— Ainsi soit fait!
Reviens-nous, Roi-Houx, afin que la terre soit fertile à nouveau.
Je suis la javeline qui conduit la bataille
Je suis le saumon dans le bassin
Je suis la colline de poésie
Je suis le sanglier impitoyable
Je suis le fracas effrayant de la mer
Je suis une vague de l’océan
Mais qui, sauf moi, connaît le secret du dolmen brut?
8. Mabon
Adieu, ô Soleil,
Lumière perpétuelle
Dieu qui désormais se cache.
Il quitte maintenant le Royaume Elyséen
Et traverse le seuil de la mort
Pour siéger sur le trône,
Juge des Dieux et des hommes,
Chef cornu des esprits aériens.
Et maintenant qu’il se tient invisible hors du Cercle,
Il réside dans la secrète semence ,
La semence du blé frais et mûr,
La semence de chair,
Dissimulée dans la terre,
Merveilleuse semence d’étoile.
La vie est en Lui,
Et la Vie est la Lumière de l’homme,
Ce qui n’est jamais né et ne meurt jamais.
Ainsi les sages ne pleurent point mais se réjouissent.
VII. Des Rites de passage
1. L’onction des nouveaux-nés
Nous sommes assemblés en ce cercle pour demander au puissant Dieu et à la gracieuse Déesse de bénir *** fille de *** et de ***. Qu’elle grandisse en force et en beauté, en joie et en sagesse. Alors qu’elle est encore trop jeune pour choisir, nous ne cherchons pas à lui imposer une voie. Il y a plusieurs sentiers, et elle devra trouver le sien. Plutôt, nous demandons au Dieu et à la Déesse auxquels mènent tous les chemins de bénir, protéger et préparer *** durant son enfance. Devenue adulte elle saura sans crainte et sans doute quelle voie est la sienne et pourra le parcourir dans la joie.
***, mère de ***, approchez avec votre fille pour la bénédiction.
— ***, mère de ***, cette enfant a-t-elle un nom secret?
— Son nom secret est ***.
— De cette huile, je te oins, ***, te donnant le nom secret de ***. De ce vin, je te oins au nom de Cernunnos, le puissant Dieu. De cette eau, je te oins au nom d’Aradia, la gracieuse Déesse.
Écoutez, ô Seigneurs de la tour de l'Est (Sud, Ouest, Nord). Nous vous présentons ***, dont le nom secret est *** (nom secret), et qui a été ointe dûment à l’intérieur du cercle wiccan. Sachez qu’elle est sous la protection de Cernunnos et d’Aradia.
— Puissant Cernunnos, offre à cette enfant le cadeau de la force.
— Gracieuse Aradia, offre à cette enfant le cadeau de la beauté.
— Puissant Cernunnos, offre à cette enfant le cadeau de la sagesse.
— Gracieuse Aradia, offre à cette enfant le cadeau de l’amour.
Les parrains sont-ils dans le cercle?
— ***, Promets-tu d’être un ami de *** pendant son enfance, de l’aider et de la guider selon ses besoins? De concert avec ses parents, promets-tu de la surveiller et de l’aimer comme ton vrai sang, jusqu’à ce qu’elle soit prête à choisir son propre sentier?
— Moi, ***, je le promets
Le Dieu et la Déesse l’ont béni
Les Seigneurs des quatre Tours l’ont reconnu
Nous, ses amis, l’avons accueillis
Ainsi, ô Cercle étoilé
Brille en paix sur ***
Dont le secret est ***
Ainsi soit fait.